Le Zanskar : l’Himalaya Indien

Inclus dans l’État du Jammu et Cachemire, le Zanskar est une petite vallée de l’Himalaya indien. Il abrite près de 15 000 habitants dans 25 villages et sur une superficie de 7 000 km2. Cette localité du nord de l’Inde se trouve à environ 4 000 m d’altitude. Elle séduit notamment les amateurs de montagnes et de trekking.

Le Zanskar et sa culture authentique

Le Zanskar abrite une petite communauté musulmane et des partisans bouddhistes. Il fait partie du petit Tibet. Celui-ci a pour ville principale Leh. Au niveau administratif, la localité est dépendante de Khargil. En temps estival, il faut compter près de sept jours pour atteindre le Zanskar depuis Leh. Le trajet nécessite de traverser des sentiers muletiers et de nombreux cols de 5 000 m. En janvier et février, l’abondance de neige permet d’emprunter le Tchadar pour aboutir sur les lieux. Cette rivière gelée se transforme en effet en un axe de locomotion pratique pour entrer et sortir de la localité.

Le climat

Par sa situation géographique, au nord de la chaîne du Grand Himalaya, la cité rencontre un climat chaud et sec en été. La température varie de 30 à 35 °C en journée. Les nuits y sont fraîches, notamment en altitude et les précipitations annuelles vont de 200 à 250 mm. Toutefois, les tas d’air humide de la mousson débordent la barrière de l’Himalaya ces dernières années. Cela engendre des pluies dévastatrices dans la ville. En période hivernale, l’abondance de neige peut parfois atteindre 1 ou 2 m à Padum. Le changement de climat est largement ressenti. Les neiges de l’hiver sont vitales pour les habitants, car elles alimentent les canaux d’irrigation des cultures en hauteur.

Que voir autour du Zanskar ?

Le Zanskar est idéal pour un circuit personnalisé en pleine nature. Il abrite des monastères bouddhistes et des plantations de thé. Celui-ci est une boisson locale et nationale. Au bord du point d’eau de la cité, les routards verront des maisons traditionnelles en terre séchée. Dotées d’une porte de sortie sur la toiture, ces habitations témoignent de l’authenticité de la culture locale. L’agriculture et l’élevage sont les principales occupations de la population. Ce sont notamment les femmes et les enfants qui s’occupent de l’élevage. La polyandrie est une vraie culture des habitants de la ville. Avec cette pratique, la femme est mariée à plusieurs frères. La localité entre en hibernation dès les premières tombées de neige en novembre.

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